fermeture de classe à Saint Jean de Védas

 Madame Cannicioni (Inspectrice de la circonscription de Gignac) a une
nouvelle fois demandé une fermeture de classe en primaire sur St Jean de Védas
 ....cette fermeture toucherait pour la seconde année consécutive le
groupe scolaire des escholiers....Si l'année dernière les enseignants
et parents d'élèves ne se sont pas mobilisés, cette année la pillule ne
 passe pas !!!!


 Nous avons été informé le 25 février de cette éventualité, la
commission technique paritaire qui devra statuer se réunira le 5 avril .
Cette nouvelle fermeture impactera les 3 groupes scolaires avec une
 nouvelle répartition des effectifs pour équilibrer les classes et
surtout une hausse générale de la moyenne par classe (de 27 élèves par
classe) Sans oublier que le RASED continue de fonctionner avec très peu de moyen....


Venez nombreux samedi 2 avril entre 11 h et 12 h devant l'école des escholiers avec banderoles, les médias seront présents!

1 commentaire:

  1. Philippe Carabasse30 mars 2011 à 08:01

    Notre systéme éducatif:un renoncement à éduquer

    Depuis la loi d’orientation pour l’avenir de l’école de 2005 la situation aujourd’hui est des plus préoccupante et plutôt proche d’un renoncement à éduquer.

    Renoncer à éduquer quand on laisse les établissements se ghettoïser

    Renoncer à éduquer quand on se contente de garantir à tous un socle de savoirs fonctionnels déconnectés de la culture qui leur donne du sens

    Renoncer à éduquer quand on se propose d’installer dans des lycées et collèges qui n’ont ni, infirmières ni de conseiller en éducation des permanences de la police nationale

    Renoncer à éduquer quand on imagine réduire la formation du citoyen à l’apprentissage de la marseillaise

    Renoncer à éduquer quand on diminue l’âge de la scolarité obligatoire

    Renoncer à éduquer quand globalement on préfère l’exclusion à la formation, l’expulsion à l’intégration, la sanction qui humilie à la sanction qui intègre.

    Il faut bien sur résister à ces renoncements, à ce renoncement du pari dans l’homme dans l’avenir.

    Et il faut aussi se battre pour faire sans cesse et obstinément émerger les enjeux éducatifs dans l’opinion publique.

    Le discours anti pédagogique a fini par s’imposer comme la norme, et a installé un climat ou le pire peut advenir, l’examen d’entrée en sixième, demain les tests pour entrer au Cp, après demain le chèque éducation avec le financement du homescooling, et au finish une privatisation complète plus ou moins officielle de l’Education Nationale.

    Le pire n’est jamais sur, mais il est risque de devenir possible, voire probable si nous ne faisons rien.

    A nous maintenant d’écrire et de prendre la parole pour témoigner de ce que les hommes et les femmes peuvent faire quand ils sont solidaires et se coltinent la réalité du monde, quand ils sont inventifs et tentent par l’éducation de combattre toutes les formes de fatalités et de tyrannie.

    Philippe Carabasse

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