pour tous les parents qui veulent s'informer et agir.................. collectifsaintjean@free.fr
l'école fait de la résistance
article très intéressant du monde publié le 20 mars (cliquez sur le titre)
lettre des enseignants grévistes du 19 mars
Chers parents,
Nous sommes attachés à faire réussir tous les élèves qui nous sont confiés. Nous avions, dès la rentrée des classes, attiré votre attention sur des décisions qui mettent à mal cet objectif.
Les parents d'élèves démontrent régulièrement avec les enseignants leur attachement à une école de la réussite. Vous nous avez soutenus lors de la journée de grève du 29 janvier dernier, massivement suivie par les enseignants.
Alors qu'un sondage récent fait état que 7 français sur 10 pensent qu'il faudrait augmenter le nombre d'enseignants, le gouvernement persiste dans le mépris et maintient la suppression de 13 500 postes à la rentrée prochaine dont 6 000 professeurs d'école alors que 16 400 élèves supplémentaires sont attendus. Les opérations de carte scolaire dans les départements confirment la nécessité d'un tout autre budget.
Malgré certaines inflexions (RASED, changement de ton sur la maternelle,...) les mesures et les décisions gouvernementales tournent le dos à l’école de la réussite de tous et constituent un véritable démantèlement du service public d'éducation.
Nous exigeons un autre budget qui permette de faire face à la hausse des effectifs, au maintien des réseaux d’aides (RASED), à la reconnaissance du rôle essentiel de l'école maternelle, à une prise en charge digne de ce nom pour les élèves en situation de handicap. Nous exigeons respect et dignité pour l'école publique, les élèves et les enseignants !
La crise que nous traversons ne doit pas conduire à réduire l’investissement en matière éducative, ni à sacrifier l’emploi dans le privé comme dans le public, ni à creuser les inégalités en terme de rémunération. Bien au contraire !
C'est la raison pour laquelle nous serons en grève le jeudi 19 mars.
Nous comptons sur votre compréhension et votre soutien pour défendre et construire ensemble l'école dont nos enfants ont besoin.
Nous sommes attachés à faire réussir tous les élèves qui nous sont confiés. Nous avions, dès la rentrée des classes, attiré votre attention sur des décisions qui mettent à mal cet objectif.
Les parents d'élèves démontrent régulièrement avec les enseignants leur attachement à une école de la réussite. Vous nous avez soutenus lors de la journée de grève du 29 janvier dernier, massivement suivie par les enseignants.
Alors qu'un sondage récent fait état que 7 français sur 10 pensent qu'il faudrait augmenter le nombre d'enseignants, le gouvernement persiste dans le mépris et maintient la suppression de 13 500 postes à la rentrée prochaine dont 6 000 professeurs d'école alors que 16 400 élèves supplémentaires sont attendus. Les opérations de carte scolaire dans les départements confirment la nécessité d'un tout autre budget.
Malgré certaines inflexions (RASED, changement de ton sur la maternelle,...) les mesures et les décisions gouvernementales tournent le dos à l’école de la réussite de tous et constituent un véritable démantèlement du service public d'éducation.
Nous exigeons un autre budget qui permette de faire face à la hausse des effectifs, au maintien des réseaux d’aides (RASED), à la reconnaissance du rôle essentiel de l'école maternelle, à une prise en charge digne de ce nom pour les élèves en situation de handicap. Nous exigeons respect et dignité pour l'école publique, les élèves et les enseignants !
La crise que nous traversons ne doit pas conduire à réduire l’investissement en matière éducative, ni à sacrifier l’emploi dans le privé comme dans le public, ni à creuser les inégalités en terme de rémunération. Bien au contraire !
C'est la raison pour laquelle nous serons en grève le jeudi 19 mars.
Nous comptons sur votre compréhension et votre soutien pour défendre et construire ensemble l'école dont nos enfants ont besoin.
Source AFP
Une assemblée générale nationale des collectifs de parents et de salariés de l'Education nationale, réunie samedi 14 mars à Montpellier,
a appelé à une nouvelle journée d'action le 2 avril, "de la maternelle à l'université", pour s'opposer aux réformes dans l'Education.L'AG a souhaité par ailleurs que le personnel de l'Education nationale participe massivement à la journée d'action du 19 mars, date de la deuxième journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations, a dit à l'AFP une des porte-parole, Véronique Billet.
L'AG a appelé aussi à ce que "toutes les opportunités" soient saisies "pour reconduire la grève après le 19 mars" dans l'Education nationale.
Environ 100 personnes - parents, professeurs des écoles, de collèges ou de lycées, personnels des écoles - représentant les collectifs d'une trentaine de départements, ont participé à l'AG montpelliéraine, la troisième après celles de Lyon et Paris.
Continuant de refuser notamment la suppression de 13.500 postes en 2009, celle des Rased et des IUFM, le fichage systématique des élèves ou la mise en place de structures privées et payantes pour les enfants de 2 ans, les collectifs proposent que la nouvelle journée d'action soit centrée sur deux thémes: "le refus de la précarisation dans l'Education nationale et la résistance contre les lois Darcos", selon la porte-parole.
Enfin, l'AG a condamné "les nombreuses formes de répression" visant des personnes en lutte contre les réformes dans l'Education, notamment "l'intrusion des forces de l'ordre dans les établissements, les retenues sur salaires et les menaces à l'encontre des personnes qui désobéissent".
Une assemblée générale nationale des collectifs de parents et de salariés de l'Education nationale, réunie samedi 14 mars à Montpellier,
a appelé à une nouvelle journée d'action le 2 avril, "de la maternelle à l'université", pour s'opposer aux réformes dans l'Education.L'AG a souhaité par ailleurs que le personnel de l'Education nationale participe massivement à la journée d'action du 19 mars, date de la deuxième journée interprofessionnelle de grèves et de manifestations, a dit à l'AFP une des porte-parole, Véronique Billet.
L'AG a appelé aussi à ce que "toutes les opportunités" soient saisies "pour reconduire la grève après le 19 mars" dans l'Education nationale.
Environ 100 personnes - parents, professeurs des écoles, de collèges ou de lycées, personnels des écoles - représentant les collectifs d'une trentaine de départements, ont participé à l'AG montpelliéraine, la troisième après celles de Lyon et Paris.
Continuant de refuser notamment la suppression de 13.500 postes en 2009, celle des Rased et des IUFM, le fichage systématique des élèves ou la mise en place de structures privées et payantes pour les enfants de 2 ans, les collectifs proposent que la nouvelle journée d'action soit centrée sur deux thémes: "le refus de la précarisation dans l'Education nationale et la résistance contre les lois Darcos", selon la porte-parole.
Enfin, l'AG a condamné "les nombreuses formes de répression" visant des personnes en lutte contre les réformes dans l'Education, notamment "l'intrusion des forces de l'ordre dans les établissements, les retenues sur salaires et les menaces à l'encontre des personnes qui désobéissent".
Notre Rased : 1 poste supprimé!
La nouvelle est tombée : malgré la forte mobilisation de ces derniers mois, le Rased de St Jean de Vedas se voit amputé d'un poste! Ainsi, sur les 4 personnes qui s'occupaient des 13 écoles du réseau (à St Jean de Vedas, Fabrègues, Lavérune, Saussan), il n'en reste plus que 3!
Notre Rased était déjà en sous-effectifs et ne parvenait qu'avec beaucoup d'efforts et de dévouement à satisfaire les demandes pour s'occuper des enfants qui en ont besoin. Que faire désormais avec uniquement 3 postes? Un certain nombre d'enfants, nécessairement, ne pourra plus se faire aider l'an prochain!
Notre Rased était déjà en sous-effectifs et ne parvenait qu'avec beaucoup d'efforts et de dévouement à satisfaire les demandes pour s'occuper des enfants qui en ont besoin. Que faire désormais avec uniquement 3 postes? Un certain nombre d'enfants, nécessairement, ne pourra plus se faire aider l'an prochain!
L'Hérault : département à part!
Nous sommes stupéfaits d'apprendre que l'Hérault subit une très forte suppression de ses postes de Rased par rapport aux autres départements (en moyenne, suppression de 20 postes. Dans l'Hérault : 40!! le double!). Cette injuste décision est entérinée de façon incompréhensible par l'inspecteur M. Guiot : pourquoi ne protège-t-il pas les besoins de notre école publique dans notre département?
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