les enfants sont l’avenir : ils ont besoin d’éducation…
A la rentrée de septembre 2011, ce sont 16 000 nouvelles suppressions de postes programmées dans l'éducation, dont près de 9 000 pour l’école primaire. Il faut refuser cette logique de restriction, alors que même la Cour des comptes reconnaît que notre école est sous-dotée de 15 % par rapport aux pays comparables. Il faut refuser que les élèves soient toujours plus nombreux dans les classes.
Comme il est vraiment impossible de faire mieux avec moins, pour scolariser quelques 83 000 élèves supplémentaires et rendre des postes, les inspecteurs d’académie vont supprimer des postes d’enseignants dédiés à l’aide aux élèves en difficulté, des postes de «maîtres supplémentaires» qui permettent de faire des petits groupes à certains moments, des postes de remplaçants, des postes permettant la scolarisation en maternelle des moins de trois ans, des possibilités de formation continue et professionnelle pour les enseignants.
Cela se traduira en particulier par : une augmentation des effectifs par classe, la diminution de la prise en charge des élèves en difficulté, la quasi disparition de la scolarisation des enfants de moins de trois ans, dont près d’un tiers fréquentait l’école en 2000.
L’école a besoin d’un nouveau souffle pour améliorer la qualité des enseignements, mieux prendre en compte les élèves en difficulté, améliorer les conditions d’accueil et de vie des élèves…
C’est pour demander un autre budget et d’autres choix éducatifs pour vos enfants que :
le jeudi 10 février, partout en France les enseignants de la maternelle au lycée seront en grève ;
le 19 mars parents et enseignants manifesteront ensemble.